
La même après quelques lavis sépias qui donnent une ambiance que j'aime assez.
Cette semaine s'ouvre le salon du livre jeunesse de Montreuil cuvée 2007. Si vous êtes du genre à aimer le calme, la quiétude de vastes allées dégagées, la sérénité d'atmosphères douces et feutrées...alors ce salon n'est définitivement pas pour vous (!). Par contre si vous voulez une dédicace de Pierre Bottero agrémentée d'un dessin de votre humble serviteur, alors là, pas d'hésitation: rendez-vous le samedi 1 décembre à partir de 10 heures sur le stand Rageot D30 (attention de ne pas vous tromper d'étage, vous risqueriez de prendre le mauvais avion).
Le dessin du jour me permet de vous présenter un très grand peintre-illustrateur américain: Jeffrey Jones. Je ne sais pas trop si cet artiste est vraiment connu auprès des illustrateurs européens. Pour ma part, j'avoue l'avoir découvert il n'y a pas si longtemps. Sans doute connaissais-je déjà ses peintures sans pour autant mettre un nom dessus. Ses dessins empruntent indifférement aux comics et aux préraphaéliques. Sa peinture est vigoureuse, son trait précis et enlevé virevolte avec maestria, abordant divers thèmes historiques ou de fantasy. Maintenant, à vous de voir!
Pour tous ceux qui aiment les voyages aventureux, les canoës en écorce de bouleaux, le Canada, la Boudeuse, les bateaux, les croquis brossés vite et bien dans des conditions périlleuses, les hommes les vrais. Un seul blog, tel un carnet de croquis sans frontières, celui du camarade Vincent Athias bien entendu!
Merci à toutes celles et ceux qui sont passés me voir en dédicace à la Fnac samedi dernier. C'était très sympa!
Hier, je suis allé voir "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" de Andrew Dominik (dont c'est seulement le second film). J'ai été envoûté par le déroulement lent et contemplatif de l'histoire aux images saisissantes. Durant les (presque) 3 heures du film, j'ai remarqué que quelques personnes s'étaient endormies. Pourtant, si l'on se laisse porter par l'oscillation des scènes suspendues entre poèsie introspective et violence à l'état brute, on reste plutôt subjugué. Enfin, c'était mon cas. J'ai adoré ce film, les images de paysages sauvages, rudes, les personnages atypiques et hébétés, et enfin la musique doucement entêtante de Nick Cave et Warren Ellis. J'ai d'ailleurs trouvé pas mal de ressemblances avec un autre de mes films préférés: "Dead Man" de Jim Jarmusch dont la musique était de Neil Young.
