lundi, novembre 29, 2010

Coolmar




De retour de ce fort sympathique salon de Colmar.
De belles rencontres à nouveau avec des lecteurs et des auteurs (Daria Schmitt, David Sala...)
Moment fort avec une visite nocturne d'une oeuvre que j'admire énormément: le retable d'Issenheim par Matthias Grünwald peint en 1512.
Une oeuvre en polyptique mystérieuse et sombre, pétrie de symboles religieux du haut moyen-âge et de la renaissance allemande. Visions puissantes, qui ont impressionné jusqu'aux surréalistes.
Véritable portail de passage d'un monde à l'autre.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j’admire plutôt, la vierge au perroquet une gravure de martin schongauer au cour du xv siècle. Pour ce qui n'ont pas eu la chance de visité le musée je décris la gravure. Vierge devant un drap d’honneur et ouvre dans le mur une fenêtre au travers de laquelle se laisse deviner un paysage. Quant à l’Enfant Jésus, il est assis sur un coussin ornemental qui semble pénétrer l’espace du spectateur. Il tient de la main droite une poire, remède contre les poisons mortels alors qu’un perroquet, évocation de la vie éternelle ou de l’âme, se tient sur la gauche.

Anonyme a dit…

Mais comme je dis toujours les goûts et les couleurs ça ne ce discute pas ou peut.

JL Thouard a dit…

J'adore Schongauer!
Ses personnages semblent affutés comme une lame d'acier.
Merci pour ce commentaire érudit et quasi hagiographique, cher(e) anonyme! ;)

JL